A partir des croquis tracés, j’ai procédé à la fabrication d’un prototype, afin de vérifier en 3D, ce que donnaient mes schémas.
Pour cela, j’ai utilisé du polystyrène extrudé : un morceau de 8 cm d’épaisseur pour le pied du champignon, puis 3 morceaux de 8, 4 et 2 cm pour le chapeau. J’étais tellement plongé dans mes travaux que j’ai omis de prendre des photos des étapes intermédiaires
.

Une fois le pied sculpté dans ses grands traits, je l’ai recouvert d’un enduit de rebouchage (technique déjà utilisée pour les maisons d’Astérix).
L’enduit présente plusieurs avantages :
- il permet de rattraper les irrégularités du ‘squelette’ et d’arrondir les formes
- il peut être poncé plus finement que le polystyrène
- il peut être teinté dans la masse, ce qui évite la phase de peinture, et surtout les retouches de peinture en cas de choc léger
Afin de coller davantage aux formes de la BD, la base du chapeau du champignon a été creusée afin de venir d’emboiter dans le pied.

Finalement, la conception de mon prototype s’est arrêtée à ce stade car j’ai eu la désagréable surprise de constater que je faisais une allergie au polystyrène extrudé
(sans doute liée aux très fines particules dégagées lors de la sculpture ou du ponçage).
Cela n’aura cependant pas été un travail en vain car il m’a permis de constater que la forme globale était correcte. De plus, je n’avais pas résolu le problème de ‘vide’ nécessaire derrière les emplacements des futures fenêtres.
Pour le squelette de la première maison, je vais donc me rabattre sur le Plan B et reprendre, là aussi, la technique utilisée pour les maisons d’Astérix, à savoir une structure en bois. Le travail sera nettement plus long, mais aussi plus ‘noble’ à mon gout.